
L’Assemblée nationale a adopté ce mardi 14/05/2019 en présence du ministre de la Fonction Publique, du Travail, de l’Emploi et de la Modernisation de l’Administration Monsieur : Seyidna Aly Ould Mohamed Khouna, deux projets de lois portant ratification des deux conventions N°143 et 144 concernant les migrations dans des conditions abusives et sur la promotion de l’égalité de chances, de traitement des travailleurs migrants et aux consultations tripartites pour la promotion de l’application des normes internationales du travail.
Le ministre a indiqué dans son exposé devant les honorables députés que la Convention n° 143 sur les migrations dans des conditions abusives et sur la promotion de l’égalité de chances et de traitement des travailleurs migrants adoptée à la 60ème session de la Conférence Internationale du Travail (24 juin 1975) constitue un cadre général de coopération dans le domaine des Droits de l’homme à travers la protection des intérêts des travailleurs s’ils sont employés hors de leurs pays.
Il a souligné par ailleurs que cette ratification constitue la concrétisation des droits consacrés par les instruments de base des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme, en particulier la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Il a ajouté que la Convention n° 144 concernant les consultations tripartites destinées à promouvoir la mise en œuvre des normes internationales du travail adoptés à la 61ème session de la Conférence Internationale du Travail (21 Juin 1976) constitue un cadre général de coopération entre les pays membres de l’organisation internationale du travail.
Les députés ont exprimé dans leurs interventions respectives l’importance des deux conventions pour la mise en place des normes essentielles de protection des droits civiques, politiques, socio-économiques et culturels des travailleurs migrants et de prendre des décrets d’application à même de garantir à la main d’œuvre nationale ses droits consacrés au niveau de cette convention.